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BAISENVILLE

La rumeur de la ville s’éloigne, on y croit, on y est.

C’est une illusion vraie, le paradis retrouvé qui sait.

Que peut-on espérer ici plus qu’ailleurs ?

 

Baisenville est un projet polymorphe se déclinant sous une multitude de médiums qui répondent tous à l’abduction « et si les sexualités étaient pensées dans le processus de projet ? » Ce travail prend plusieurs formes : de la performance à l’écriture d’articles pour les PLU, en passant par le dessin de mobilier urbain. C’est plutôt cette dernière partie que je vous propose de présenter. Ces projets commencent par la rédaction d’un protocole, inspiré du modèle des dérives. Les protocoles sont ensuite présentés à des volontaires et les invitent à une dérive sur le territoire de leur choix. Après présentation de l’hypothèse des stimuli, il leur est proposé de repérer, d’identifier et de décrire chaque élément croisé lors de leur dérive et qui selon eux correspondrait à des stimuli. À l’endroit où ils sont repérés, un exercice de projection leur est proposé, que pourrait-il se passer ici ? Il leur est ensuite demandé de nommer l’endroit et de le situer par une description écrite.

 

Le travail de l’architecte consiste alors à dessiner un élément de mobilier urbain à l’endroit sélectionné par chaque dérive, en le projetant dans les fictions proposées et en lui conférant une aura évocatrice par l’utilisation des stimuli repérés. Une dizaine de projets ont ainsi pu être dessinés. Ils sont envisagés comme des ouvroirs, ils respectent cette tentative d’évoquer, de mise en mouvement des imaginaires. 

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