Glory

Glory. On retrouve dans ce quadriptyque la lumière orange, comme un fétiche qui revient sans cesse dans ces travaux pour nous rappeler une certaine ambiance propre aux territoires périurbains et au sentiment de liberté qui peut y être associé. Le titre renvoie quant à lui aux glory-holes, dispositifs souvent associés à la sexualité anonyme et à la transgression, où le désir naît autant de ce qui est caché que de ce qui est projeté et où la limite entre le visible, l’invisible et l’imaginé est constamment interrogée. À travers cette série, ce qui est interrogé, c’est la relation entre le fantasme et l’inconnu, par un dispositif attirant le regard tout en laissant deviner ce qui pourrait se trouver au-delà. C’est une réflexion sur la tension entre l’ombre et la lumière, qu’elles soient physiques ou symboliques, de ce qu’elles révèlent ou dissimulent, de la manière dont elles éperonnent l'imaginaire.