Mobilier (sub)urbain

C’est depuis le vocabulaire familier du mobilier urbain globalisé, que l’on retrouve dans nos villes, des métropoles aux bourgs, que cette série se développe. Elle questionne notre relation à l'espace public, révélant ses dimensions cachées par des jeux de détournement ludiques et ouverts. La question des usages est centrale dans ces travaux, ils se veulent le plus ouverts possibles et spéculent pleinement des formes, des matières, des ambiances, des odeurs, qui ont été identifiées pendant l’enquête de terrain comme participants de rencontres et de projections érotiques. Ce qui est exploré par cette série, ce sont les tensions qui animent nos expériences d’espace et de design, entre conscience et subconscient. L’ouverture d’un possible au travers du prisme de l'invisible et du rêve.

Mobilier (sub)urbain n°8
Un urinoir transportable, peut-être pour des festivals ou autre événement festif. Le vocabulaire formel d’un tel dispositif est présent : bac en acier chromé, mur en carreaux de céramique et néons grésillants de lumière blanche. Apparaît un doute dans le dessin des joints des carreaux, puis par la découverte d’un trou qui laisse passer le regard vers un sexe anonyme.

Mobilier (sub)urbain n°26
Une alcôve de pique-nique, que l’on pourrait retrouver sur une aire de repos au bord de l’autoroute. Elle prend la forme d’une table, entourée de deux coques en béton armé. Le to