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Sexotourisme
Dans la série
Cabine de dénudage (1&2) - Pique-nique sur la dune
Date
2022-2023
Le maire fulmine. Le journaliste prendra le soin de nous préciser que l’homme est un ancien rugbyman. Les dunes de la commune du littoral sont envahies de « sexotouristes ». S’engage alors un combat, le maire décide de photographier ces hommes et confie les photos aux gendarmes pour qu’il soit procédé à des arrestations. Une ornithologue alerte sur la situation de détérioration des dunes et l’impact de cette présence humaines sur la faune et la flore. La presse s’en empare et titre « Sexotourisme. Ça piaffe dans les dunes » et les radios nationales embrayent avec « leur enfoncer un bâton dans la tête » ou « qu’on choppe les sexotouristes un par un, qu’on les enduisent au caramel beurre salé, qu’on y colle des plumes et qu’on lâche Willy Schraen, le patron des chasseurs, en lui disant, tu sais quoi frérot, j’ai parlé avec les oiseaux, ils m’ont dit que t’étais un con ».
Sexotourisme n°3 - Pique-nique sur la dune
Dans les lieux de drague, l’usage classique des tables de pique-nique est transgressé. L’objet devient tour à tour une vigie, un lit conjugal, un banc, une plateforme pour différentes positions sexuelles. Ces détournements, révélés par l’enquête de terrain, sont le point de départ de cette table aux éléments modulables, réfléchissants et lessivables. La liberté d’usage de cette table est accentuée par la présence d’un parasol, qui rappelle l’imaginaire émancipateur des vacances en même temps qu’il nous interroge par sa matérialité.
Sexotourisme n°4 - Cabine de dénudage
Ce qui est parfois compliqué dans le naturisme, c’est l’acte de se déshabiller. C’est depuis ce constat que se développe ce travail de cabine de dénudage, qui propose une structure recouverte d’acier inoxydable poli miroir. Elle reflète son environnement.
Sexotourisme n°6 - Cabine de dénudage
Ce qui est parfois compliqué dans le naturisme, c’est l’acte de se déshabiller. C’est depuis ce constat que se développe ce travail de cabine de dénudage, qui propose une structure recouverte d’un latex orange, offrant la possibilité de se déshabiller à l’abri des regards. Une échelle permet d’accéder à un balcon sur le paysage tout en cachant les parties basses du corps. La structure propose d’explorer les ambivalences entre intimité, nudité, voir, cacher.